samedi 13 novembre 2010

Le coup de foudre ou le choix difficile

J’étais encore jeune, bien foutu, sportif et très sentimental …. Dans cette époque j’étais encore au lycée, je quitte ma ville natal pour le 1ere fois de ma vie pour aller s’installer au nord du pays, là ou ma famille vient de déménager il y’a de ça 4 ou 5 ans …..
Dans une nouvelle ville, sans amis, sans les personnes que j’aime…… c’est vrai que j’étais avec ma famille mais je me senti toujours seul, une famille qui se compose d’un beau père que j’ai jamais vécu avec lui sous le même toit , une mère qui ne me comprend pas et moi non plus …. Et en fin un petit frère que je sens qui m’aime tant et moi aussi je l’adore ….
Obligé de vivre dans cette famille ainsi que dans cette ville avec ses habitudes et ses coutumes dont je ne connais pas grande chose et je n’aime pas non plus …. Mais je dois vivre avec
Ma famille habitée au 3eme étage d’un immeuble très prés de mon lycée, je vivais ma vie …. Si la vie se résume l’aller du maison en lycée et du lycée à la maison, la plus par de mon temps je le passe à la maison sois devant la télé sois avec mes livres et mes chansons que j’aime bcp …….
Au lycée j’ai fais la connaissance d’une très belle fille, dés notre première rencontre devant la porte d’entrée …. J’étais seul loin de tout le monde , je chante …(comme la plus part de mon temps), soudain je la vois près de moi, yeux dans les yeux elle est devenu toute rouge, moi aussi j’ai senti quelque chose en moi, je ne peux l’expliqué, comme si les paroles que je chante étaient pour elle, la porte s’ouvre mais je ne vois toujours que cet ange habillé en blanc qui marche devant moi…. je ne l’est pas parlé, je ne fais que la regardée …. Comme un rêve elle passe et disparais dans la foule ….
Je rejoins ma classe toujours sous le charme de cette inconnue ….. On frappe a la porte…. le conseillé pédagogique entre avec elle, c’est une nouvelle qui vient juste d’arrivé d’une autre ville aussi, avec un retard d’un mois ….. Elle choisie la place libre près de moi ….. dés ce jour nous amis(es) nous surnom les amoureux inséparable
Car on est toujours ensemble par tout au lycée, elle habite juste l’immeuble derrière le notre ce qui me permis de lui faire des signes la nuit …..elle aussi .
Apres trois mois cette amour qui nous réuni elle et moi, une semaine des vacances arrive pour la préparation des examens ( dans cette période j’étais seul a la maison, ma famille voyageaient bcp), je prenais une douche lorsque le téléphone sonne c’était elle qui m’annoncé qu’elle aller m’envoyer son grand frère qui a le même age que moi pour récupérer un livre qui ma laisser, la porte sonne je suis tjrs au téléphone, tout mouillé sous ma serviette ….. j’ouvre la porte et je vois un jeune beau et très bien foutu qui me regarde avec ses beaux yeux, je constate de la grande ressemblance que c’était le frère, après les salutations et les présentations je lui demander d’entrer …. Au salon je lui apporte un jus mais je vois qu’il ne me quitte pas des yeux, moi aussi j’avoue qu’il me plais énormément, un jeune a manger tout cru ….
Il me demande si je suis seul la chose que j’affirme, je lui apporte le livre et lui demander de me laisser un peu de temps pour me changer, il profite pour visiter l’appart et venir jusqu'à ma chambre pour rester devant moi me regarder s’habiller très longtemps ….. (ce que j’ai bien aimé)
On sortant tout les deux il me demande si j’ai des films d’action, et c’est j’ai la possibilité de le recevoir pour regarder un film ensemble….. après même pas 10 minutes, il revient avec deux film …..
Avant de mettre le film il ma demande s’il peux prendre une douche car il fait un peu chaud et c’est je veux le prendre avec lui ………
Il n’attends pas ma repose, enlève ses vêtements, reste seulement avec un caleçon me lance un grand sourire et se dirige vers la salle de bain….
Je suis rester là sous la magie de son sourire et mes questions et points d’interrogations
Je fais quoi ?
Elle ou lui ?
Qu’est ce que je veux ?
Pourquoi moi ?
Et ????????

Je ne savais pas quoi faire c’est nouveaux tout ce qui m’arrive et avec une telle vitesse …. Je suis assis sur le coin de mon lit avec un trou noir dans ma tête, toujours sous le choc, la magie ou le charme de ce divin qui n’attend que je le rejoigne pour passer des moments agréables dans la baignoire …..
Pendant un temps seul le silence règne dans l’appart …..
Soudain, il m’appelle …… comme si j’entends mon nom pour la première fois de ma vie, il ne prononce pas mon nom mais comme s’il le chante … je sors de ma chambre pour aller voir ce qu’il veut, je traverse le couloir qui sépare ma chambre et la salle de bain ce n’est même pas 3m, mais je marche longtemps comme si j’étais dans un rêve et sa voix qui appelle mon nom se répète toujours dans ma tête ....
J’ouvre la porte qui était a moitie fermée…. Il est là debout sous l’eau qui coule, toujours avec son caleçon, il se tourne vers moi et demande gentiment si j’accepte de lui frotter le dos avec du savon …. Il ne me regarde même pas dans les yeux, il reste debout face au mur, sans dire un autre mot ….
Je crois qu’il a honte, ou peut être il croit qu’il a trop lancé la balle ….
Je m’approche de lui … je ferme l’eau pour ne pas mouiller les vêtements, j’étais toujours habillé …. Je prend du savon, main nue je commence à lui masser le dos doucement de haut en bas et de bas en haut … après quelques minutes je laisse glisser mes mains jusqu'à ses jambes passant par ses fesses doucement ….
Je mets encore plus du savon mais cette fois je monte de bas en haut, j’appuie un peu plus une fois arrivé à ses fesses serrées de plus en plus, je le sens trembler avec chaque passage de mes mains … j’ai senti une chaleur en moi avec une montée de désir …..
Je mets mes deux mains sur sa taille, je le tourne vers moi, ses yeux à terre …. Je vois sous son caleçon blanc mouillé qui ne cache plus rien un penis au garde à vous qui ne demande qu’à être libéré ….je le prends par le menton pour qu’il puisse me regarder droit dans les yeux …. J’approche mes lèvres des siennes, il fait de même lui aussi pour se retrouver bouche à bouche ….. il déboutonne doucement ma chemise mais une fois il me déboutonne le jean, la bête enragée du plaisir sort pour être recueillie par sa main douce, humide et tiède …
Sous l’eau qui coule, les deux corps nus et affamé l’un de l’autre on se lèche, On s'embrasse comme des fous,
je le caresse, lui aussi. Je laisse mes mains découvrir chaque coin de son corps, je touche ses fesses, ses couilles, sa bite. Lui il laisse également aller partout sa main….. il prend ma bite par ses lèvres mais avant de l’avaler entièrement il fait des tours avec sa langue, la chose qui m’allume plus que tout, en massant mes boules…chose que je lui fais aussi …..
on s’allonge sur le sol de la salle de bain pour avoir la possibilité de faire tout nos trucs librement et en même temps……… dérangés pas l’eau qui jaillissait on a pris les serviettes, séché nos corps pour aller s’allonger au salon devant la télé imiter toutes les positions du film porno qu’il avait apporté avec lui … avant de rester collés l’un contre l’autre toute le nuit …. Dés que l’un bouge l’autre bande et on recommence ….. jusqu'à l’épuisement de nos corps …. On a même pas su à quelle heure on a dormis l’un dans les bras de l’autre ….. depuis ce jour on ce voit quotidiennement ….. après Elle c’est avec lui que je suis devenu inséparable.

Bouboule

lundi 20 septembre 2010

The man without teeth

Tout a commencé quand j'ai quitté Tournai,une belle ville mais trop calme et sophistiquée à mon goût (je préfére la simplicité),direction le Pays Noir, enfin pas spécialement le centre mais la région.
Je me suis installé dans un batiment assez spécial et très charmant; en fait c'est une ancienne maison de maîtres arrangée en appartements et studios. J'adore ses volets très grands, sa couleur jaune pâle. Ca donne l' impression de vivre en Provence. C'est tres joli.
J'ai pris le grand studio au rez-de-chaussée; il est magnifique:un grand plafond en plâtre où est sculpté un gand aigle, au milieu. La belle cheminée en face de la porte d'entrée lui donne un autre charme, unique: son marbre noir et sa splendeur me fascinent à chaque fois que je la vois.
J'ai essayé de le décorer à mon goût (vous savez bien que nous les homos on a l'art et la maniére de donner du style). Ca n'a rien a voir avec mes origines mais je l'ai décoré à l'orientale: avec des voiles et assez de couleurs mélangées et croyez moi ça donne bien avec le côté [img]ancien du lieu.
Les jours passent... je suis nouveau dans le quartier: je ne connais personne et vu que je suis assez résérvé qd je ne connais pas quelqu'un, j'avais beaucoup de mal à aborder les gens. En plus je préférais éviter le contact avec les voisins, vu mon orientation sexuelle. Embarassed
Un ami que j'adore m'a beaucoup aidé dans mes démarches de déménagement et autres annexes. Sa tolérance et sa compréhension l'ont poussé à me proposer de mettre le net chez moi en ramenant son pc; il voyait que je m'ennuyais à fond car je n'avais pas un boulot au début!
On a fait toute les démarches nécessaires et après une semaine, j'ai eu le net. Je passais des heures et des heures sur le net sans faire attention au temps qui s'écoulait.
Un jour, j'ai fait la connaissance d'un mec de 25ans, très sympas et adorable. Je ne causais qu'avec lui et tt le temps,parfois on restait en discussion jusqu'à 4h du matin.
Apres un mois du contact virtuel, je lui ai proposé de se voir. Il a trouvé une excuse que j'ai respectée et je n'ai pas insisté.
Trois mois de bavardage plus tard, j'en avais ma claque et là j'ai vraiment insisté car en attendant j'avais raté plein d'occasions.
Cette fois ci il a vu que j'étais ferme et déterminé, il a accepté qu'on se voit.
On a fixé le rdv, le lieu et aussi le jour du rancard; je me suis levé tôt, j'étais emballé et stressé. Je me suis ponponné, je me suis bien habillé
et j'ai mis le parfum le plus cher que j'avais.
Pour vous dire a quel point cette rencontre comptait pour moi!
Voila c'était l'heure d'aller à sa rencontre, j'avais mal au ventre, tellement j'étais nerveux.
J'arrivais à l'endroit du rdv. Je me suis installé confortablement pres de la cabine téléphonique qui donne une vue panoramique sur un grand carrefour de la chaussé qui coupe la ville en deux,et derrière mois y'avait le parking d'un magasin d'alimentation
Tic tac tic tac 11h tappante,juste en face de moi une voiture correspondant à la description passait, conduite par qqun qui me faisait un sourire grimaçant. Je l'ai nié. Il a fait le tour d'un rond point un peu plus loin, il est passé à nouveau devant moi.
Je l'ai nié encore.
Après deux mn, j'ai entendu le bruit d'un moteur de voiture derrière moi. Elle s'installait sur le parking. Après une mn, je vois face à moi un prototype d'individu qui ne m'était pas connu et que je ne voulais pas connaitre. Il me faisait un sourire édenté jusqu'aux oreilles (without teeth Razz ). Il se présente. Eh merde: c'est le prénom du mec que je devais voir. J'hallucinais! Un défilé des beaux souvenir virtuels d'un mec que j'adorais déjà m'assaillaient et se détruisaient peu a peu!
Je lui ai demandé son âge. Il m'a dit qu'il avait 40 ans mais que ses amis et amies lui donnaient 25ans. Il me demandait mon avis...
Je lui ai répondu sans hésitation:
" Franchement je te donne plus que 40,je te donne plutôt dans les 50!
- Ce n'es pas l'age qui compte!, a-t-il répliqué avec un regard persistant
- Oui y'a l'age et le physique aussi...et toi,franchement,t'as rien!, ais-je ajouté en essayant de sourire.
- Ca va, on fait quoi mtn?, a-t-il demandé avec un audace déplacée."
Je lui ai lancé, fatalement:
"Rien: prends ta voiture et reprends le chemin que t'as emprunté pour venir ici et surtout oublie moi!"
Voila, c'était ma triste histoire... imaginez vous le temps perdu en faisant confiance à qqun qui me racontait des baratins sur le net. Mais j'ai appris la belle leçon de ne plus trainer derrière un écran: je rencontre la personne le plus vite possible. Je vous le conseille aussi, pour ne pas vivre la meme blague que moi et rencontrer THE MAN WITHOUT TEETH
                                                                                         Yliasse

Le bon samaritain

Il s'appelait Nathan,un gars parfait,le mec idéal que toute individu homo sur la planète Terre rêve d'avoir dans sa vie: il parlait bien, était galant,adorable. La photo qu'il affichait était celle d'un homme avec le regard d'un ange,le sourire d'un dieu, un visage doux comme un agneau.
J'ai fait sa connaissance sur caramail. Il habitait Charleroi. Il avait un frére ainé avec qui il vivait, il l'adorait comme son pére.
Il disait qu'il était tout pour lui et que ses parents étaient très aisés, qu'ils vivaient dans le périphérie bruxelloise, dans une belle villa.
Malgré tout ça, il préférait rester avec son frére dans un appart a Charleroi. Il faisait même la navette entre Charleroi et Bxl!!!
Car il allait à l'unif là-bas et il préférait revenir à Charleroi le soir au lieu d'aller chez ses parents. Quel courage!! Je ne l'admirais que plus encore.
Il était très brillant et ... célibataire: il cherchait qqun pour une relation sérieuse et venait de quitter une douloureuse relation amoureuse.
Un jour, il avait fait un accident très grave avec son meilleur ami d'enfance qui est devenu handicapé. Le pauvre chou se sentait coupable car c'est lui qui conduisait. Ainsi,il s'occupait de lui et il passait presque tt son temps libre entre son frére ainé et son meilleur ami.
J'étais très emballé de le rencontrer. L'expérience avec "the man without teeh" m'avait appris à ne pas trop trainer sur le net mais il y avait ce côté humain très puissant qui m'enpêchait d'insister pour qu'on se voit dès le début.
Quelques temps plus tard j'ai proposé qu'on se voit, on a fixé un rdv a bxl dans un bar homo. J'y suis allé avec mon best, ce qui m'intriguait, c'est qu'il m'avait filé le numero de son frére ainé car il n'avait pas de gsm. Etrange de la part d'un bourge qd meme!!!
Enfin le soir, une demie heure avant l'heure de la rencontre, mon gsm bipait et c'était un texto de Nathan. Il s'excusait, il ne pouvait pas venir car son best ne se sentait pas bien et il fallait qu'il reste avec lui.
J'ai répondu pas grave et que je comprenais la situation...
Du temps a passé.
On s'est rencontré sur le net. Mais plus de Nath: il avait disparu.
Comme par enchantement c'est son frére ainé qui prenait la reléve et qui me proposait qu'on se voit. Je n'ai pas refusé; je l'ai fait au plus vite pour découvrir la vérité...
J'étais loin du compte: Nathan l'homme parfait n'avait jamais existé. Pas non plus d'ami d'enfance ni de villa à Bxl. Il n'y avait que ce "grand frère", maigre aux dents pourries, qui avait presque bien joué son jeu.
                                                                                        Yliasse

Vengeance

Pfff,y'a des moments où je me sens très très seul et abandonné.
Quand je suis célibataire et que je n'ai guère une belle compagnie à mes cotés,je prends mon gsm : direction rapide et machinale vers mon répertoire(y'a qd meme pas mal de nums où je ne sais même plus qui c'est... donc j'essaye de l'organiser de manière à classer mes nums avec des prénom+la ville comme ça j'ai l'air moins con quand j'appelle. Ca marche à 70%,je ne vous garantis pas le reste).
Enfin soit... revenons à nos moutons,je prends le num d'une de mes fréquentations bi, un mec qui a eu sa 1er expérience homo avec moi (et je ne vous raconte pas le désastre que ça a été. Autre parenthèse: c'est un mec qui m'envoie chier à chaque fois que je lui envoie un sms sympas pour se voir et partager un bon moment. Par contre je dois être disponible à chaque fois que lui a envie de me voir.
Bon j'ai vraiment envie, je suis en manque:ça fait une semaine que je suis célib et comme pour tt être humain ,une envie bestiale me chatouillait la matiére grise. Je m'en fous je l'envoie ce sms:"slt X cmt vas-tu?ca fait un bail que je n'ai plus de news de toi!!tt va bien?t'as pas envie de passer chez moi ce soir?rep stp" Enfin un sms standard sans méchanceté ni rien; après 1mn d'attente terrible (car je n'aime pas attendre!),il me répond sèchement et méchamment:"Eh tu te prends pour qui je ne suis pas ta pute!t'as juste envie de te vider les couilles,je ne suis une poubelle!"
Je ne vous raconte pas l'etat dans lequel gt qd j'ai lu ce bête sms; j'ai répondu "ok ne t'emballe pas y'a pas de problème,mais souviens toi de ce sms!!biz" Sérieusement,je n'ai pas avaler son comportement,et je me suis dis il va me le payer mais cher.
Les jours passent,un mois plus au mois,j'étais en plein boulot,et y'a mon gsm qui sonne,je le visionne et comme par hazard c'était ma proie,quelle joie!!! "bjr Yliasse,tu fais quoi ce soir?t'as pas envie que je passe?" J'ai répliqué vite "Tu seras le bienvenu mon cher X" Je rentre du boulot, je me ponpone et je l'attends avec impatience. Une demi heure écoulée,j'entends la sonnette.
Je me dis Houla il est la!
Il rentre je lui fait la biz,et je fais semblant de rien,il sentait le coup,il ne voulait pas s'assoir. Moi je m'assieds,et il me dit:
"On commence?
- Excite moi un peu pour changer."
Il restait collé à la table de la salle a manger.
Il dit:
"Et cmt?
- Fais moi un strip tease.
- Tu le feras avec moi?
- Commence et après tu seras bien gaté!"
Il commence à retirer son pull tt gêné. Je lui dis "Continue"; il a retiré son jean,il me fixait et moi je faisais semblant que j'étais bien excité. Il me dit:"Tu commence?" Je lui dis de continuer et qu'après je ferai ts ses désirs. Je lui dis:"Encore, retire ton boxer!" Il le retire. Je lui dis:"Montre moi ton derrière.", il faisait tout ce que je lui disais.
Puis, j'ai tout arrêté. J'ai marqué une pause et je lui ai dit:"Là, mon vieux je te prends vraiment pour une pute:t'as 30secondes pour t'habiller et déguerpir!". Il a rien compris,il a mis ses fringues et il s'est cassé sans rien dire...
Quel pied! j'ai été bien satisfait,et je suis sûr et certain qu'il a bien compris mon message...
                                                                                                                                     Yliasse

samedi 18 septembre 2010

Descente musclée au parc royal

Lundi soir, temps pluvieux et programme télé dénué de tout intérêt (une fois de plus,l'alternative réductrice entre séries françaises policières ringardes et table ronde aux invités aglutinés autour d'un Arthur au rire plus faux que jamais)... le moment idéal pour s'adonner à une bonne soirée bien arrosée entre potes.
Le temps de passer acheter une bouteille rosée de Chimène (homonyme de cette grande chanteuse du moment qui nous chie des reprises de Sardou avec une sensiblerie à vomir), et nous voilà partis chez Ripley van de Nacht.
Après quelques verres, quelques cloppes et quelques histoires croustillantes, nous sommes tous les trois prêts à décoller. Emmenant avec nous force capotes et gel, sans oublier notre belle Chimène qui avait déjà été renouvelée, nous montâmes dans la voiture, enthousiastes comme des femmes séquestrées par des maris autoritaires qu'on lâcherait soudainement sur le trottoir.
Prochaine étape: le Parc Royal. C'était un jour comme les autres: quarantenaires ventripotants, kennies aux capuchons bien rabattus pour se donner un air de discrétion, stars en jeans taille basse moulant un cul encore indemne ou encore racailles trop libidineuses que pour attendre un feu vert féminin se succédaient , tourbillonaient autour de la fontaine avant de disparaitre dans la fosse au vices.
Nous nous garâmes juste en face de la grille, après que l'infirmière diplomée et Ripley, dont seul l'appétit du vice égale la vue, aient repéré un partenaire potentiel, assis sur un banc, à la droite de la grille.
Mes jambes me transportaient déjà... mais la distance et l'obscurité avaient altéré mon jugement et je m'éloignais déjà du banc occupé par le quidam.
Je jettai un oeil par dessus la rembarde qui dominait la fosse quand une voix autoritaire me dit avec un applomb sans doute emprunté au policier du dimanche soir de TF1: "Il faut vous aider?!" Ils étaient trois: Averel Dalton, Jimmy Sommerville (pas le vrai, car le vrai aurait prétexté une embuscade et serait en train de sucer trois queues à la fois derrière les buissons) et Lacey (de Cagney et Lacey) avaient bravé le danger et le froid afin de s'acquitter d'une mission où Bruxelles était en péril: fouiller chaque buisson afin de débusquer et de chasser les gays de ce lieu d'apparat.
Ils employèrent des techniques hautement sophistiquées; on aurait cru revoir la scène finale du Silence des Agneaux. Nos trois Jodie Foster s'enfonçaient dans les taillis avec extrême prudence, la lampe torche sillonnant avec effroi chaque recoin plus obscur. Ils ne tournaient le dos à aucun angle mort et avançaient collés l'un à l'autre, ayant opté pour la tactique triangulaire, afin de ne pas se faire surprendre. C'était haletant de suspense! Je croyais entendre de loin la respiration hyperventilée de Jodie traquée par le pervers Buffalo Bill.
Le danger était omniprésent, qui sait quelle scène décadente allait révéler la lampe torche? une pipe bien saucée ou une sodo bestiale? Lacey en aurait certainement lacéré son hymen!
Les officiers avaient disparu plus loin. Extrêmement peu impressionnés, ou bien qui sait, peu conscients du danger, les gays continuaient leur ronde infernale. Nous nous dirigeâmes vers la voiture, écoutant un bon morceau en renversant une fois encore la belle Chimène.
Mais les agents reparurent, miraculeusement indemnes et sans taches. Je pense qu'ils nous avaient identifiés comme les cerveaux de cette vaste opération de baise collective en plein air car déjà ils s'avançaient vers nous, en parlant dans un talky-walky.
(à suivre)

U-turn

C'était un matin, il était tôt encore, seul quelques personnes prenaient leur déjeûner sur les terrasses déjà tièdes de Casa.
Tout en dégustant mon kahwa, j'ai aperçu à ma droite, à une table de là, un mec qui avait l'air bien bandant: une structure massive, un visage ouvert et sympa, et des bras bien poilus. Je rêvais déjà à l'effet étau de ses jambes velues serrant ma tête sous l'emprise du plaisir.
Déjà enhardi par l'image, j'ai donc risqué un coup d'oeil dans sa direction... il semblait m'avoir remarqué aussi. J'aurais voulu être sa main posée sur sa jambe gauche, à quelques centimètres de sa bosse.
Après l'avoir regardé avec plus d'insistance, je me suis levé pour payer mon café et je suis parti comme une pétasse, mais un peu salope quand même pour ne pas trop le décourager : je me suis dirigé vers la rue perpendiculaire, sans prendre attention à lui, mais assez lentement, pour qu'il ait le temps de payer sa conso et me suivre.
Cette fois, ça n'a pas raté, j'avais à peine tourné le coin de la rue qu'il rappliquait dans ma direction. Je lui ai souri, il m'a souri, nos regards se pénétraient comme dans les chansons d'amour pour pucelles, sauf que mes pensées à moi n'étaient pas candides du tout... Je lui ai proposé "innocemment" de prendre un verre, en attendant l'effet que ça allait faire sur sa physionomie masculine. Il me regardait toujours en souriant, figé. J'ai reposé ma question et je me suis rendu compte qu'il ne me comprenait pas.
En fait, il ne parlait pas un mot de français. Et moi je ne parlais pas un mot d'arabe. En attendant le body language, il fallait quand même bien qu'on trouve un moyen de se comprendre...
Finalement, je ne sais pas trop comment, en mélangeant toutes les langues du monde, on a réussi à se mettre d'accord, on est allé boire un verre. Puis, après 15 longues minutes de gargarismes linguistiques, il m'a fait comprendre qu'il voulait qu'on prenne un grand taxi (les grand taxis au Maroc, c'est des Mercedes où on se met à 2 devant et à 4derrière, il faut pas avoir un gros terme, mais c vraiment pas cher).
On a roulé pendant des kilomètres, et pourtant on était toujours à Casa. J'étais loin d'imaginer que cette ville était aussi étendue, et dire que Bruxelles prétend être une capitale, avec son centre que l'on traverse en quelques minutes!
On est enfin arrivé, il a acheté du poulet et des pastèques, sans doute qu'il voulait qu'on se fasse un petit repas intime. C'était émouvant et je suis sûr que Laura Ingaels aurait versé une larme.
Il m'a fait rentrer dans un appartement... vide, qui avait l'air d'être en pleine construction.
J'avais l'impression que c'était une tanière, le repère d'une bête qui ne rentre chez elle que pour dormir. Tout était à l'abandon, tout était sale.
Dans la cuisine, un frigo vide, excepté une bouteille d'eau et la pastèque qu'il venait d'acheter. Dans la salle de bain, un récipient crasseux et un sachet de "Tide" à moitié entammé. Ailleurs... rien sauf un matelas et une couverture.
Je suis revenu vers lui.
Il essayait de griller le poulet à même la flamme d'un réchau, il commençait à avoir, même dans les gestes les plus banals, une attitude hystérique et moi je me commençais à me demander si je n'allais pas me retrouver séquestré dans une cave avec le caniche de Buffalo Bill comme seule compagnie.
Il m'a tendu un morceau à moitié cru de poulet en même temps qu'il engloutissait la chair encore rose. Pour ne pas le contredire, car mon hésitation semblait l'énerver, j'ai goûté la viande. C'était immonde, flasque et froid. J'avais envie de tout balancer par la fenêtre mais, la nausée à la gorge, je continuais à manger.
J'avais de moins en moins envie d'assister à la suite des événements. Tout son charme s'était évanoui lorsqu'il avait enlevé ses chaussures. On aurait dit que ses pieds étaient teints par la crasse. Le pire c que lui se rapprochait de moi progressivement. Je lui ai fait comprendre, comme une vierge effarouchée qui se rend compte qu'elle va passer à la casserole, qu'il était tard et qu'on m'attendait... Bien qu'il m'ait compris, il avait l'air assez excité que pour ne pas me laisser sortir.
Me rappelant les conseils de ma vieille tante Yliasse, je me suis dit: "Courage, quand il aura pris son pied, il te fera dégager."
J'ai enlevé son pantalon pour découvrir que finalement ses pieds n'étaient pas si sales... Hum, j'étais tout à fait refroidi, plus encore que le poulet qu'il m'avait infligé. Je me demandais quelle partie de mon corps j'allais sacrifier. pale
Finalement, j'ai commencé à la main. Il semblait apprécier mais ça ne venait pas. Il voulait que je le pompe, j'ai proposé qu'on prenne une douche ensemble dans l'espoir que ça enlèverait quelque chose... mais il m'a fait comprendre que la douche ne fonctionnait pas. Tout s'expliquait enfin!
Je lui ai dit que j'étais fatigué, que je voulais rentrer. J'ai compris qu'il n'y avait plus de taxi pour la ville à cette heure-là... mais que je pouvais dormir avec lui. Et là, miracle, il a commencé à prononcer quelques mots de français... Il me disait qu'il connaissait beaucoup de gens, surtout dans la police puis il a ajouté qu'il m'aimait, en me serrant contre sa poitrine qui sentait la transpiration; Il me demandait de rester là quelques jours avec lui. Il avait le regard d'un fou. C'était tellement loin des fantasmes qu'il avait éveillés!!
Et maintenant, il me demandait en mariage! Là, ça devenait malsain. Je sentais que je n'étais pas prêt de sortir d'ici.
Et je me souvenais de son air obstiné et menaçant lorsque je lui montrais que je voulais partir...
Quel jeu faut-il jouer avec un dingue? Tout simplement rentrer dans son délire et ne pas le contrarier. Telle une Juliette de 4 sous, je l'ai serré contre moi, je lui ai dit que je voulais qu'on ne se quitte plus, qu'on se marie. Il m'étreignait passionément.
Mais j'étais en apnée depuis trop longtemps. Je lui ai dit que je voulais dormir un peu. Bercé par nos futures noces, il s'endormait. Moi je réfléchissais, il avait fermé la porte à clef, mais où étaient-elles, ces putains de clefs?!? J'ai essayé de me dégager de lui, il a poussé un grognement et m'a enlacé.
Je n'arriverais pas à me lever sans le réveiller...
et si je prétextais d'aller aux toilettes? Il ne comprendrais pas pourquoi je m'habillais...
Me débattre? impossible, il était deux fois plus large que moi.
Il fallait attendre le lendemain.
Après une nuit à me battre contre des moustiques, je lui ai proposé d'aller en ville pour aller déjeuner.
Il m'a dit qu'il y avait tout ici; quelle ironie! j'ai eu envie d'éclater de rire mais je lui ai répondu que je devais passer prendre des affaires chez moi. Il a eu l'air d'hésiter puis, il a grogné qu'on sortait.
On a pris un taxi, pendant le voyage, il me caressait et me disait qu'il m'aimait, les regards latéraux, obliques et contre-plogeants disaient que tout le monde se demandait quoi : C pas vraiment habituel ce genre de spectacle explicite au Maroc.
Puis, on est arrivés au centreville. Je suis descendu en premier du taxi. Il avait proposé de m'accompagner jusqu'à l'hôtel. Je devais agir. J'ai vu le rouge flamboyant d'un petit taxi un peu plus loin. Mon futur mari était en train de payer. J'ai pris mes jambes à mon cou comme une gazelle poursuivie et je suis rentré dans le taxi en demandant d'aller vers la corniche. L'autre courait derrière nous, et le feu allait passer au rouge. Je n'avais pas envie de tout expliquer au chauffeur, mais je ne voulais surtout pas retomber dans les grosses pattes poisseuses de mon ravisseur. Il se rapprochait de nous en faisant des grands signes. Je commençais à paniquer. Heureusement, j'ai aperçu un chemin sur la droite, juste avant le feu, j'ai demandé au taximan de tourner... Enfin, nous avions réussi à le distancer pour de bon et aucun taxi ne s'était arrêté pour le prendre.
J'étais hors d'atteinte, mais je vous assure que j'ai évité le centreville pendant tout le reste de mon séjour.
L'année suivante alors que je me promenais en ville, j'ai entendu crier mon prénom. J'ai juste eu le temps de voir que c'était lui... il parlait avec un policier et était habillé exactement de la même manière que l'année précédente!
J'ai fait semblant de rien et j'ai continué à avancer en accélérant le pas. Par réflexe, j'ai pris un taxi.
Je ne l'ai plus jamais revu mais je pense aujourd'hui que c'était un indic de la police et qu'il aurait vraiment pu me créer des problèmes si j'étais resté avec lui!

Du nouveau dans nos rayons

18h... fin de journée et after-job castrateur. Envie de quitter la norme. Envie d'oublier le politiquement correct et de passer directement à l'action.
Après plusieurs dizaines de minutes de tchat, le rdv est pris: il paraît kil y a des coins isolés au parc du Cinquantenaire, même en pleine journée.
Du moins, c ce que m'assure le mec. Il se veut rassurant. J'espère qu'il sera bien bandant. Y'a que ça qui pourra me rassurer après cette journée à rendre frigide un troupeau de nymphettes un samedi soir de discothèque.
Par téléphone, il me téléguide. Quelle prévenance! Waw j'suis presque impressionné!
Mais j'm'emballe pas: c moi qui dois l'appeler à chaque étape; ça aurait dû me mettre sur la voie.
Il me dit: je suis à l'entrée, habillé comme ça et comme ça. Il est là en effet, je le suis, de loin, il se dit très discret. Tu parles, pour se faire pomper en plein jour ds un lieu public, faut être aussi peu soucieux de la bienséance que je peux l'être quand c ma queue qui s'exprime!
Je suis... je tourne, je m'arrête, je flâne, j'accélère, je rentre dans un buisson touffu, attenant au musée d'Histoire. Quelle course poursuite ! et quelle aubaine. Je ne me fais pas attendre et m'exécute.
Soudain, le mec, qui semblait près de venir, regarde fixement l'entrée arborescente que nous avions empruntée. Je lâche ma proie turgescente et me retourne. Deux vieux renards par l'odeur alléchés nous observaient en se palpant les burnes. Ca m'a coupé net. J'ai dit au gars que je l'attendais "dehors" et je me suis tiré.
Il me rejoint, et à demi-mots me dit qu'il faudra qu'on se revoie le soir pour continuer.
J'étais si excité que j'en crevais sur place; j'avais envie de dégommer ces vieilles morues qui avaient interrompu ma dégustation. Ils pouvaient pas se louer un film de boules?! La morale devient normalement rigide quand le reste ne l'est plus... ct apparemment pas le cas de ces goujats.
Bon, il fallait que je le laisse filer sans vidanger.
Tout en rentrant, je me disais que ct trop con, que les vieux devaient s'être taillés, entre eux ou tout court, et que donc on pouvait continuer notre activité si bien entamée. Je téléphone au mec pour le lui proposer.
" Ben écoute, j'ai besoin de 20euros pour prendre le train. Si tu veux me les donner, je suis au même endroit que tout à l'heure, et on continuera."
J'ai souri. Celle-là on me l'avait pas encore faite. Je l'ai remercié de sa franchise et lui ai conseillé de proposer sa marchandise aux deux vieux qui devaient certainement connaitre le type; que moi je n'en étais pas encore au stade de devoir payer 20 euros pour 5minutes de cul...
Mais quel professionnalisme! C'était l'application parfaite du concept de la dégustation gratuite, étendue au sexe. Mais quand même je m'étais sorti indemne de cette belle fable...

Nowhere to hide

Il y a des moments où l'on aimerait être seul, hors de vue, hors d'atteinte...
L'enfer, c les autres, disait Sartre... j'ajouterais que l'enfer est peuplé de voyeurs.
Rassurez-vous ce qui va suivre ne sont pas des considérations philosophiques... Quoique... les plus grand philosophes ont souvent commencé par penser avec leur teub.
Par un bel après midi de printemps, j'avais décidé de laisser mon quartier trop calme et d'aller faire un tour en ville. Il faisait chaud mais pas étouffant; un vent rafraichissant soufflait en sourdine.
Immobile sur le bord de la route, je croisais les doigts pour ne pas m'être trompé d'emplacement d'arrêt du bus (dans mon bled, les bus s'arrêtent un peu où il le sentent, par charité pour les gens, ou parce qu'il a envie de charger une nana. Parfois tu penses que l'arrêt où tu as vu des gens monter est le bon... mais erreur: tu restes des heures à voir passer des bus sous ton nez). silent
Quelle chance! Le bus stoppe juste devant moi, il est complètement blindé de gens. Je me faufile comme un foetus en train de naître et je trouve enfin une place, au fond. La contrôleuse, avec la grâce d'un vieux cheval quittant son box pour aller à l'abattoir se dirige vers moi pour recevoir les 3dh50. Elle prend machinalement l'argent et, d'un air blazé de bipède aigrie par le travail routinier, me rends 1dh50. Je retourne dans mes pensées.
Il y avait derrière moi un mec très sexy. Une barbe légère couvrait son visage simple et beau. Il avait un regard franc et doux. Tout en prétendant regarder un autre paysage à travers la fenêtre, je me suis aperçu qu'il m'observait discrètement.
Mon coeur battait la chamade, mais je n'osais pas lui parler tout de suite. J'étais aussi pîtoyable qu'une adolescente connaissant ses premiers émois! Lui demander l'heure? non, j'avais une montre que même un bigleux n'aurait pu louper tant elle brillait. Lui demander où allait le bus? ça faisait gourde quand même, tt le monde savait qu'il allait au centreville.
Pendant que je réfléchissais à des excuses toutes aussi tartes les unes que les autres, il y a eu comme un coup de frein qui m'a rapproché de lui. J'ai tout de suite deviné ce qui était entré subitement en contact avec moi. Je sentais quelque chose de ferme et légèrement saillant contre mes fesses. J'ai pu constater qu'il faisait semblant de rien, mais qu'il ne cherchait pas à s'écarter. Moi non plus, vous l'aviez déjà deviné: je m'appliquais même à me cambrer davantage.
C'était un moment très sensuel, je le caressais discrètement, subtilement, au hasard des à-coups du bus. Je bénissais le chauffeur qui ne devait pas avoir touché sa rombière depuis trois jours et qui conduisait brusquement, comme s'il empoignait sa marâtre par les hanches.
Comme ce voyage devait être court!
Lorsqu'il est descendu du bus, je n'ai plus hésité. Je lui ai parlé, lui ai demandé s'il était d'ici, enfin de là, s'il habitait chez sa mère et d'autres choses aussi futiles qu'inutiles qui passent par la tête quand on a simplement envie d'engager une conversation...
On a pris un café, on était sur la même longueur d'onde mais... le bellâtre vivait avec sa famille, et moi j'étais chez un ami. Au Maroc ce n'est même pas la peine d'espérer rentrer discrètement dans une chambre; l'oeil des voisins y est une caméra de surveillance digne de la dernière Star Ac'! Suspect
Quant à la famille... inutile de leur faire croire qu'on allait squatter la playstation dans une chambre fermée. Les oreilles se seraient collées aux portes et les yeux aux serrures.
Que faire? Je lui ai proposé d'aller à l'hôtel. Dans les deux premiers où on s'est présentés, ils nous ont refusés car Ali était de Rabat et donc, ça leur a semblé suspect. Au troisième, ils ont dit ok, en remplissant les fiches, j'étais déjà chaud rien que de penser au moment où j'allais lui baisser son froc.
Ils nous ont conduit à l'étage et nous ont proposé... des chambres séparées. Bien sûr il fallait s'attendre à une surveillance rapprochée dans les couloirs. Débandade. Retour à la case départ, il fallait abandonner les hôtels.
Peut-être pourrions nous trouver un coin tranquille au moins pour nous embrasser. On s'est dirigé vers la plage, du côté des rochers, la nuit commençait à tomber et les gens se faisaient rares. Nous nous sommes assis, il n'y avait personne. Je lui caressais les jambes et j'allais juste l'embrasser quand un groupe de gamins a surgi de la mer. Eh merde, ici non plus ça n'allait pas le faire.
On s'est donc levés, la veste sur le bras pour cacher notre trouble.
Je devenais fou, mon désir grandissait; lui semblait près à me coincer même en plein souk... ce qui m'aurait permis de gagner un séjour dans les geôles du roi, qui sait?
Nous marchions au nord, au sud, nous tournions sans jamais trouvé d'endroit désert. Ca devenait insupportable. Quelle frustration!
La nuit était tombée, et aucun endroit ne semblait être délaissé, à notre grande déception. Aucune ruelle déserte. Aucune portion de plage qui ne soit pas dans la ligne de mire d'un curieux. J'avais des envies de braquer un bus, de squatter une villa vide, de parcourir des km pour aller me faire culbuter dans les montagnes. Et même là, je suis persuadé que les chèvres nous auraient matés.
Finalement, aussi lassés que le chien de Pavlov qui n'obtenait jamais sa bouffe, on s'est laissé nos numéros de téléphone. Il fallait bien s'y résoudre, ça ne serait pas pour cette fois.
J'ai compris grâce à cette histoire pourquoi un "local" était souvent exigé avant les rencontres: quoi de plus désopilant que d'avoir envie l'un de l'autre et de devoir rester vertueux! Ce n'est définitivement pas pour moi, la chasteté!

Appât rance

Mardi vers 19h00, je n'avais rien d'autre à faire que de feuilleter les pages internet à la recherche d'un homme tel que je les aime : costaud, poilu, bref la virilé même.
Sur un site de rencontre, je tombai sur un profil vraiment alléchant. 1m76,78 kilos et d'après la photo affichée (qui me dévoilait le mâle en caleçon, étendu dans une position équivoque) c'était tout-à-fait le genre que je cherchais. Et en plus, il avait eu la délicatesse de laisser son numéro de téléphone. C'était parfait. Je lui envoyai donc sur le champ un petit sms neutre mais
suffisamment explicite que pour obtenir une réponse motivée.
Le lendemain, je reçus un appel avec numéro masqué, je décrochai. Le type me dit qu'il avait reçu mon sms et qu'il était emballé pour qu'on se voit dans la soirée! Et même si je l'avais trouvé un peu con de m'appeler avec un numéro masqué lorsque son numéro est visible sur son profil par des milliers d'internautes, et même si sa voix était aussi virile que celle d'une fillette de 9ans, j'acceptai.
Le soir tomba enfin, mes yeux brillants de concupiscence scrutaient la foule à la recherche d'une brute au t-shirt vert(il m'avait dit qu'il porterait un t-shirt vert). A chaque mec qui faisait mine de s'approcher, je frissonais de terreur ou de plaisir, selon le cas (oui, je sais que vous avez tous connu ce moment où vous vous demandez s'il ne vaudrait pas mieux partir en courant). J'aurais dû partir! Mais il était trop tard, à travers ma tête passaient tous les trucs que j'usais d'ordinaire pour me débarrasser d'un intrus.
Non, je ne pouvais pas le nier, vu que je m'étais pour une fois décrit dans le moindre détail.
Non, je ne pouvais pas non plus esquiver car il m'avait vu avant que je ne le voie.
Non, je ne pouvais pas non plus jouer subitement à l'hétéro-macho car, au lieu de le repousser ça n'aurait fait que l'attirer davantage.
Oui, ce mec était... plus dame que vrai...assorti de son facies creux et livide tel une souillure entamée par la vie. Son t-shirt moulait ses 40 kilos comme un vugaire bas moulant un mollet. Bien sur il affichait cette apparence qu'il croyait très tendance dès lors où il enfilait un jean usé par les lavages à la main et à la pierre. Inutile de vous dire que j'étais face à l'image emblématique du gigolo prévisible. C'était à s'y méprendre: sa maitrise de l'anglais était si parfaite qu'on se serait cru à Oxford. Le challenge n'était pas facile: paraitre très up-to-date tout en camouflant la dure réalité de sa vie de parasite.
Bref, c'était bien essayé, mais ça ne trompait pas:son look vieille fillette était sûrement inspiré de la Nouvelle Star 2005: Christophe. Il était visiblement très heureux.
Moi non.
Je proposai donc... d'aller boire un café, loin, bien loin du centreville... mais ct raté, j'étais déjà bien repéré dans la foule, avec cette dame qui se trémoussait et qui riait bien haut en échaffaudant déjà des plans pour se revoir.
Arrivé au café, j'étais prêt à tout pour écourter ce moment. Je demandai un jus d'orange que je bus vite fait. Mais lui bien sûr avait pris un café. Eh merde, il fallait attendre qu'il le termine... J'avais envie de souffler sur la tasse, ou pire de le renverser d'un geste faussement malabile mais...
tout-à-coup, son portable se mit à sonner, pendant que je regardais mes pieds, il parlait en accompagnant chaque parole de grands gestes. Mais il s'était arrêté de causer. Il me demanda si un de ses amis pouvait nous rejoindre. Persuadé que comme ça nous serions au moins deux mecs, j'acceptai sans hésiter. Comme j'avais été injuste lorsque je l'avais cru effeminé. Son ami l'étais encore bien plus. Habillé tout en blanc, coiffé comme Mireille Mathieu il s'assit gracieusement à côté de nous. Il réussit même à faire un scandale au garçon parce qu'il avait mis trop de café dans son lait chaud. Là ct exagéré. J' envoyai un sms à un ami pour qu'il m'appelle... et quand il le fit, je raccrochai en disant à mes compagnons de déroute que je devais absolument y aller, que mon frère m'attendait en ville.
Là, sans doute intéressé par la perspective de se tapper mon "frère", ils proposèrent de m'accompagner. Je me demandais vraiment par quel moyen j'allais m'en débarrasser, j'avais même payé la tournée pour qu'il n'y en ait qu'une...
Il me suivirent dans la rue, je tentais de mettre un maximum de gens entre eux et moi mais bon ct pas difficile de les perdre. Enfin, je leur fis un signe comme quoi mon frère était là, plus loin (bien sûr il n'en était rien) et à leur yeux ébahis, je me mis à courir vers un inconnu à qui je demandai je ne sais plus quel renseignement pour qu'on ait l'air de se connaitre comme deux frères...
Je rentrai enfin chez moi, en me disant que la vie est un conte de fée, mais qu'il ne faut pas trop s'emballer sur le prince charmant, avant d'être certain que ce n'est pas une princesse en manque.

Centimètres

Certains confondent le plaisir et la douleur:
N'est un homme doté du pouvoir de faire jouir que celui qui dépasse les 19cm.
Pas de circonférence! quand même il y a des limites physiques!
Lorsque j'ai commencé à tchatter sur internet, il n'y avait que caramail comme lieu de rencontre virtuelle pour gay. Le must était de demander, d'emblée, la taille de la teub. J'ai trouvé ça amusant. La performance sexuelle réclamait-elle un instrument hors norme? Les mecs hétéros demandent-ils aux nanas quelle est la profondeur de leur vagin?
Je n'avais jamais fantasmé que sur le mec dans sa globalité: son côté viril, massif ou poilu... et je me demandais pourquoi ce concept de taille d'engin n'avait pas effleuré ma cervelle pourtant remplie à ras-bord de désirs.
Mes premières expériences, bien que formidables de sensualité ne m'avait pas laissé de cuisants souvenirs à marquer dans les anales. Je m'explique, la taille des bites qui m'avaient emmanchées ne dépassaient pas la moyenne... Peut-être que j'ignorais jusqu'alors le réel plaisir, que ce que j'avais connu n'en était qu'un simulacre. Il fallait que je sache un jour ce que ça fait! scratch
Comme dans les contes de fées, le chevalier membré comme un cheval blanc surgit un jour dans mon innocente existence...
C'est un mec que j'avais rencontré... sur caramail, "hétéro", simple et typé, il m'avait plu tout de suite. Mais comme j'étais très godiche à l'époque, je ne lui avait rien dévoilé du tout de mes intentions de lui faire baisser son froc. Je me la jouais hétéro en recherche d'une amitié virile. Tu parles, Charles!
Je suis allé le chercher en voiture et je lui ai proposé d'aller faire un tour à Mons. Nous y avons pris un verre, parlant de tout et de rien, rigolant, échangeant des anecdotes amusantes. Puis, on a repris la route, il était très tard. Je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer en train de le caresser, et pourtant je n'osais pas aborder le sujet.
Nous arrivions presque chez lui. Son 6ème sens l'a sans doute verti de ce que je convoitais. Il m'a dit:"Est-ce que tu as envie de quelque chose?" J'étais vert. Et là, j'ai craché le morceau. Il m'a dit ok. Comme je ne vivais pas seul et que lui aussi habitait avec sa famille, on a pris des chemins isolés, à travers bois. On s'est arrêtés dans un coin sombre, et j'ai commencé à lui caresser les cuisses. Puis, il a défait les boutons de son jeans et en a sorti une bite... monstrueuse. Jamais je n'en avais vues de telles, et d'ailleurs jamais plus de n'en ai vues de semblables.
Ca y est, je rencontrais enfin le mâle si convoité par mes pairs.
J'ai entrepris de le pomper et, bien qu'agréable et excitante dans les dix premières secondes, la tâche est devenue de plus en plus laborieuse: j'avais atrocement mal aux machoires, elles étaient à la limite de se décrocher.
Il en voulait encore alors je continuais. Puis, il a voulu me pénétrer, on s'est couchés dans la voiture, j'étais assez emballé que pour m'ouvrir à lui. Il a saucissonné son engin dans une capote prête à éclater et a commencé à me préparer. Je passe les détails puisque vous les connaissez par coeur... mais au bout de quelques secondes encore, je demandais grâce. Il a protesté qu'il n'était même pas entré. C'était insoutenable, je lui ai proposé de le faire entre mes jambes, pour écarter définitivement le risque de devoir recoudre ma rondelle à la lueur d'une bougie. affraid Quelques minutes plus tard, il avait terminé.
Autant vous dire que ça m'a laissé sur ma faim!
Finalement, les souvenirs d'extases provoquées par des individus plutôt dans la norme m'ont aidé à prendre moi aussi du plaisir.
Nous nous sommes revus, nous n'avons plus jamais franchi la limite de la franche amitié, mais enfin je savais. Je savais et je le sais encore plus aujourd'hui, que les cm ne garantissent pas le nirvana. C'est sûr que c'est excitant pour certain de s'imaginer pénétré par un mec bien membré, mais pour ma part ces images n'influencent pas mon ascension.
En conclusion, ne délaissez jamais les mecs pour une question de cm. Ils pourraient très bien vous laisser assez de souvenirs torrides que pour réchauffer vos longues soirées d'abstinence.

Attention : gigolo en planque

Sexe/plaisir. Argent/réalité. Si souvent les deux se marient bien comme dans les Dallas, l’argent finit toujours par avoir la peau du sexe.
Perso, si je sens pas un désir désintéressé de toute contrepartie matérielle, ça me coupe toute envie.
Mais bon, c le plus vieux métier du monde et les putains méritent le respect... Les mutuelles devraient même penser à rembourser les prestations de ces experts du sexe.  Combien de gens au boulot ne vous cassent pas les couilles simplement parce qu’ils ont oublié la dernière fois où ils ont joui ?
Mais bon faut être fair-play, quant tu invites tu laisses pas payer l’addition.
Ci-gissent quelques indices d'arguments bateaux que j'ai eu l'occasion de repérer chez les gigolos camouflés:
- Je suis très actif (oui, attention, c sûr que s'il est très actif,tu vas grimper très haut aux rideaux; et s'il est très très actif, tu vas plus le lâcher... enfin c sûr que lui, il te lâchera pas la poche)
- Ma bite mesure 22cm (ben oui, l'exagération c bien connu dans la pub! Tu crois vraiment que si tu manges un Chocotof, tu vas te réveiller tout brun? En tout cas, avec une telle dimension, il faut espérer qu'elle soit raide comme si elle avait été saucée au Studio Line de L'Oréal)
- En pleine conversation de cul, il te lâche Je suis étudiant ou bien Tu fais quoi comme boulot? (hyper important de connaitre la position sociale d'un copain de baise. Et puis, on a tous dû faire des petits boulots merdiques pour financer nos études, non?)
- Tu as quoi comme voiture? (c'est du même ordre: vachement important!!! c mieux de se faire surprendre par les flics en train de baiser dans une Audi A3 que dans une Twingo!!)
Enfin, surtout, avoir une grosse bagnole c quand même un marqueur que tu as du flouze...
- Tu sais je le fais qu'avec les femmes mais bien sûr il continue à te parler et à te chauffer. Là c plus délicat: soit il veut te poser en demandeur et donc te servir par la suite son petit tarif préférentiel de macho hétéro qui daigne te donner du plaisir du long de ses 22cm²... ou bien c le genre qui fait mine de pas y toucher et là, à part que tu devras dégager en vitesse qd il aura joui et prendre deux xanax pour te calmer, il n'y aura pas de soucis...
Pour trancher ben... il suffira de le laisser se dévoiler tt seul.

Fe$$e$

LUI: Salut

MOI: Slt ça va?

LUI : Oui. Tu fais koi maintenant?

MOI: Bah ri1 de spécial, je pass le temps.
Tu ve kon se revoit un de ces jours? C t bien, hier.

LUI: Ca dépend de toi...

MOI : Ah bon?? Waw kel pouvoir! Ben moi je suis partant ce soir si tu ve!

LUI : Oui mais il faut que tu m'aides.

MOI : Euh... Comment ça??

LUI : Je suis ds la dèche; j'ai besoin d'argent.

MOI : Donc ça veut dire que si je ve du sexe avec toi, je v devoir payer?!?

LUI : Mais c pas cher.

MOI : Ah bon... c marrant ça. Moi je paie jamais d'habitude, je suis pas encore assez vieux et pas trop moche, tu vois?
En plus tu m'as dit que tu é t au chômage, donc tu touches qqchose.

LUI : Oui mais j'ai fé des dettes.

MOI : Alors ça veut dire que, comme tu as besoin d'argent, c'est moi qui dois trinquer?!?

LUI : C pas beaucoup...

MOI : C quoi, pas bcp?

LUI : Ben ça dépend de ce que tu veux faire.

MOI : Waw! Tu es vraiment bien organisé!! Un tarif, maintenant!!

LUI : Non c'est la première fois que je fais ça.

MOI : LOL la première fois... et tu fais mieux qu'une pro: un tarif... et c'est koi alors, "pas cher"?

LUI : 50 euros.

MOI : Pas cher?? lol! ben pour moi, c cher, ça! Tu vas avoir en vingt minutes ce que g en une demie journée.
Et pour ça c la totale je suppose!

LUI : Non, juste la pipe.

MOI : Cool donc c kom au passage-fitness avec toi: la première fois c gratuit mais après tu craches tt ton salaire!
Dsl mais là on n'est pas sur la même longueur d'onde...

LUI : Comment?

MOI : Ben toi tu ve du blé et moi je ve du plaisir partagé. Donc...
Mais t'inquiète pas tu trouveras bien un vieux crouton qui t'aidera à sortir du gouffre.
Ciao!

LUI : Comme tu veux. Ciao.

MOI : Ben non, c toi qui c très bien ce que tu ve !!! :-) Biiiiizzzz I love you